Je veux vous présenter l’histoire d’Agathe Sivera, qui s’est reconvertie il y a un peu plus de 2 ans maintenant en tant que mécanicienne moto. C’est avec Thomas et Laurent, ses associés, qu’elle décide de se lancer dans la création de Motorcycle Factory : un garage pas comme les autres…
Le concept est simple : vous pouvez leur confier votre moto, ou décider de mettre les mains dedans en louant un pont à disposition avec les outils associés pour faire votre entretien et vos réparations vous-même, dans des conditions professionnelles. Évidemment, si vous avez des questions, Agathe ou l’un des gérants pourront vous aider à terminer votre bécane… Et bien que le garage ne refuse aucune moto, elle ne me cache pas avoir un penchant pour les Harley ainsi que les motos anciennes.
Le début de l’aventure
Mais commençons par le commencement… Plus jeune, Agathe observe son père remonter en selle à 40 ans, sans imaginer qu’elle suivrait bientôt ses traces… en secret ! « J’ai passé mon permis sans rien dire à mes parents, sous peine de m’attirer les foudres. » Aujourd’hui, la moto est devenue une véritable affaire de famille, avec sa mère et sa sœur qui ont elles aussi succombé à l’appel de la moto.
Son aventure mécanique commence au guidon d’une 535 Virago, un modèle carburateur qui lui a transmis l’amour des anciennes machines. « Ce que j’adorais, au début, c’était le sentiment de liberté et d’indépendance. Maintenant, c’est surtout l’échange que ça m’apporte, les rencontres et les longues balades avec les copains. Être motarde, c’est réellement une part de mon identité. »
Aujourd’hui, elle roule sur deux engins bien différents. La première, une Yamaha XJR de 1998 transformée en Bratstyle, est sa « moto crash test » : « Je l’ai retapée et personnalisée avant même de devenir mécano. Je m’en suis servie pour tout tester : la méca, la peinture… même les chutes ! » Mais sa plus grande fierté, c’est son chopper Harley Davidson 1000 fonte de 1979, une vraie pépite d’importation des États-Unis, entièrement transformée avec son conjoint Thomas. Ils ont gardé uniquement le moteur, une partie du cadre, la fourche, puis se sont amusé pour le reste.
Sa reconversion de mécanicienne et artiste est une histoire inattendue
Détentrice d’un master en communication, Agathe a vite compris que ce domaine ne lui convenait pas. C’est à ce moment-là qu’elle décide de prendre en main sa vie et de se lancer dans sa passion.
Côté mécanique, l’expérience est tout de suite positive pour elle malgré la crainte d’évoluer dans ce milieu très masculin. « J’ai toujours été bien entourée. Quand j’ai commencé, mes collègues m’ont confié un moteur de 1340 à démonter. Ils m’ont juste dit : démerde-toi. Il n’y avait aucune pression ni attention particulière parce que j’étais une femme. » Pour elle, la clé du succès, c’est la bienveillance et l’entraide, deux valeurs qu’elle applique chaque jour au garage, notamment sur la partie self-service. Elle aime le fait de voir évoluer les compétences de chaque personne qui passe sur leurs ponts, que ce soient des hommes ou des femmes, débutants ou experts en la matière. Pour elle, travailler sur sa bécane est à la portée de toutes et tous, même en commençant par des tâches simples comme faire sa vidange, changer ses plaquettes ou encore purger son liquide de freins par exemple.
Côté customisation, c’est à l’ouverture de Motorcycle Factory qu’elle saisit une opportunité. Un jour, un client voulait un réservoir personnalisé et son associé lui a alors suggéré de s’en occuper. Au début, elle doute, mais très vite, elle accepte. C’est le coup de cœur pour le client. Ce premier projet a été le point de départ d’une carrière dédiée à la personnalisation de motos, de casques et de cuirs. « Customiser, c’est comme un tatouage : ça raconte une histoire. J’adore capturer l’individualité des gens ».
Son équipement
Côté équipement, le mot d’Agathe :
« Étant grande (1.80m) c’est assez compliqué pour moi de m’équiper. Il y a quelques temps j’avais tenté la marque DXR, et quelle surprise de découvrir un cuir de qualité et super bien taillé ! Ayant raté le perfecto Jude rouge (ressortez le svp !!!!) , j’ai customisé leur modèle Mangolada. Par ce que pour moi, il est bien sûr essentiel d’être protégée, mais avec une touche perso c’est encore mieux. Et Motoblouz propose des coupes flatteuses et confort , donc c’est top ! »
Ses ambitions pour l’avenir ? Continuer à transformer des motos, notamment l’Electraglide de son conjoint qu’ils aimeraient présenter à des concours de préparateurs de moto. Quant aux autres projets, ils restent encore secrets… pour le moment ! Je termine mon entrevue avec cette passionnée pétillante par un message qu’elle martèle et qui résume bien sa philosophie : « Oser se lancer dans des projets que les autres estiment irréalisables, c’est le seul moyen d’y arriver. » Une devise qui lui a permis de s’épanouir pleinement dans cette reconversion. Une belle inspiration pour toutes et tous !
Bonjour super il faut aller vers ses passions car la vie est trop courte je serais heureux de visiter ce magasin passion
Vas y ma louloute, tu es là meilleure. Développe ce qui te conduit. Marre de cette société sans envergure qui nous entoure.