Et c’est parti pour un nouvel essai. Cette fois, j’ai la chance et l’honneur d’essayer une veste haut de gamme Halvarssons, marque suédoise créée en 1940, dont la qualité des produits n’est plus à prouver. C’est sous une météo comment dire… typique du département du Nord que j’ai réalisé ce test. Au final, de bonnes conditions pour la veste Halvarssons Gruven. Trajets domicile-travail puis sorties sur route et trails le week-end ont rythmé ces quelques semaines d’essai. Allez, je vous raconte tout !
Une excellente 1ère impression
Avec une marque premium telle que Halvarssons, on en attend beaucoup. Une sorte de “à ce prix, pas le droit à l’erreur”. En tant que testeur, j’en attendais donc beaucoup de cette veste Halvarssons Gruven, parfaite sur le papier.
Quelques jours plus tard, à peine le livreur reparti, impossible d’attendre : je sors la veste de son emballage.
Je découvre alors une veste moto textile d’un aspect et d’une finition de très haute qualité. N’ayant porté depuis mon permis moto que des blousons et vestes de qualité moyenne, je ne mets pas longtemps à me rendre compte que cette veste Halvarssons Gruven ne joue pas dans la même cour. De plus, j’adore son style baroudeur en adéquation avec ma vision “trailiste” de la moto. Et, comme la plupart des vestes trails, on peut la relier au pantalon via la fermeture éclair dans le bas du dos.
Deux coloris, simples et efficaces
Le coloris du modèle essayé est “dark blue”. Un très joli bleu foncé qui, malgré ma monture noir et rouge, ne dénote pas par son aspect « sobre ». Cette veste est également disponible en noir pour les amoureux de la sobriété et autres fanatiques du “full black”.
Du rangement, en veux-tu en voilà
Et je peux vous dire qu’il y a de quoi faire ! Avec ses 6 poches dont 4 sur le devant de la veste, une à l’intérieur pour y glisser les papiers de la moto et une grande et large à l’arrière, le plus dur sera de retrouver où on a mis le portable. Les 2 poches du haut servent aussi de ventilation pour les trajets par temps chaud mais bon, ce sera pour plus tard…
Être au chaud avec style grâce à cette double veste thermique.
Double veste thermique, oui mais pas que ! Oubliez de suite les doublures sans style que l’on n’oserait jamais porter seule. Avec la veste Halvarssons Gruven, vous aurez un mélange de bombers et de doudoune que l’on peut détacher du reste de la veste en 15 secondes chrono.
Zéro blague, cette doublure thermique est réellement prévue pour être portée seule. Et franchement, ça, c’est un grand OUI. Pour moi qui vais à la rencontre de mes clients dans le cadre de mon activité professionnelle, toujours au guidon de ma moto, c’est un atout majeur.
Des accessoires bonus contre le froid et le vent
Mon regard s’est forcément posé dessus… Comment passer à côté de ce col détachable jaune fluo ? Rassurez-vous, comme je l’ai précisé, il est détachable donc aucune obligation de rouler avec. Et vous avez le même en noir pour rester dans la sobriété. Est-ce vraiment efficace ? On le découvrira un peu plus tard.
Place à l’essai de la veste Halvarssons Gruven
C’est bien beau d’admirer cette superbe veste Halvarssons mais voyons ce qu’elle donne en conditions réelles. Allez hop, on enfourche la brêle !
Quelques grammes en plus… Oui, et alors ?
Premier essayage et, même si la qualité a un coût, elle a aussi un poids. On sent qu’on porte quelque chose de costaud. La veste est en effet plus lourde que les blousons et vestes que j’ai portés par le passé. Rien de très flagrant mais suffisamment pour sentir la différence.
Il y en a pour toutes les morphologies !
Au niveau de la coupe, bonne surprise encore, car la veste Halvarssons s’adapte à toutes les morphologies. N’étant pas très épais, j’avais peur de me retrouver avec quelque chose de large, de flotter dedans et de dire adieu au style (oui, c’est important !). Mais au contraire, on peut facilement cintrer la veste grâce aux “sangles” de chaque côté. Une fois ajustée, c’est parfait.
Une veste qui répond à nos attentes
La veste Halvarssons Gruven ne me limite pas dans mes mouvements, je me sens à l’aise et pas du tout gêné par les protections. On n’a pas l’impression d’être dans un scaphandre rigide, au contraire, et on se sent bien protégé.
Seul bémol identifié, comme je roule souvent avec un “buff” (tour de cou en tissu), j’avais la sensation assez désagréable d’être légèrement serré au niveau de la gorge… Peut-être le moment de tester les cols détachables ?
Le froid, la pluie et le vent ? Ce n’est plus un problème.
J’ai donc essayé ces fameux cols détachables et ai laissé de côté mes tours de cou. Eh bien, on peut dire que c’est efficace. Le col remonte assez haut. Suffisamment pour ne sentir que très peu d’air sur le cou et le menton. Ces cols sont aussi très faciles à mettre en place grâce aux aimants intégrés qui permettent de les positionner parfaitement sans trop réfléchir.
Sur le reste du corps, aucun problème non plus, pas d’air qui passe et ce, jusqu’au bout des manches suffisamment longues pour les glisser sous les gants d’hiver.
Et comme ça devient une habitude lors de mes essais Motoblouz, j’ai de nouveau pris sur le coin du casque une belle tempête. Un beau déluge durant lequel je suis resté bien au sec, ce qui n’était pas le cas du pantalon et des chaussures… On dit “Merci la membrane Dryway+2.0” qui doit y être pour beaucoup. Les poches du bas sont bien pensées avec le repli du dessus qui évite que l’eau ne pénètre dedans. Les portables, portefeuilles et cartes grises sont ainsi bien protégés.
Airbag friendly
Car la sécurité, c’est important ! Je me dois de préciser que cette veste a été pensée pour accueillir un airbag. N’en ayant pas, je n’ai pas pu le tester mais au moins, c’est dit. On peut également y ajouter une protection dorsale optionnelle que l’on peut commander à part. Sinon, on retrouve la classique, à savoir : les protections de coudes et d’épaules.
Bon, il y a bien quelque chose qui ne va pas ?
Oui, j’ai tout de même trouvé un défaut à cette veste. Ça relève du détail mais ça peut avoir son importance. J’ai l’habitude d’avoir toujours mon sac à dos avec mon PC, ma gamelle et quelques bloc-notes… Mais j’ai rapidement dû abandonner le sac sur le dos au profit de ma sacoche de selle. En effet, les bretelles du sac avaient tendance à tirer les protections aux épaules en arrière et ainsi, à appuyer relativement fort entre l’épaule et le pectoral.
Le premier trajet, ça passe, mais quand on prend la moto 3 ou 4 fois pour aller au boulot la même semaine, la répétition rend la chose très désagréable. Heureusement que j’avais la sacoche de selle sinon, ça aurait pu être très problématique au quotidien. Peut-être est-ce un problème isolé lié à ma façon de porter le sac… Cela dit, je devais le mentionner.
C’est parce que je chipote, et que j’utilise quotidiennement mon sac à dos… A part ça, cette veste Halvarssons Gruven frôle la perfection !
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