Ensemble sweat et jogging moto ARES/SENZU, testé et validé par Anthony, client Motoblouz

DXR possède une offre pléthorique pour toutes les branches des utilisateurs de 2 et 3 roues. Les motards et motardes de tous types étaient privilégiés tant le choix de tenues offertes balaye l’entièreté du spectre des pilotes que nous sommes. Mais les utilisateurs de scooters, notamment les professionnels qui poncent les rues de nos villes de longues heures tous les jours restaient un peu sur leur faim… C’est maintenant de l’histoire ancienne, avec le jogging et sweat moto de DXR.

Bien s’équiper, c’est important…

Soyons clairs: l’ensemble ARES / SENZU ne s’adresse pas qu’aux bikers. Pas plus aux pilotes qui frottent le genou, le coude voire le casque pour les plus téméraires (ou les moins doués), ni aux adeptes du néo retro. C’est bien aux forçats de la route, les invisibles qui arpentent les rues de nos villes, majoritairement en scoot, ceux pour qui le ruban de bitume truffé de nids de poule est le pain quotidien, que cet équipement s’adresse. Ces derniers sont sur la route plusieurs heures par jour et souvent équipés du strict minimum (gants et casque+bluetooth). Pourtant, eux plus que quiconque ont besoin d’une protection digne de ce nom, mais sans les entraves qui nuiraient à la réalisation de leurs tâches.

Le choix d’un équipement complet lorsqu’on passe de longues heures sur la route, c’est prendre en compte différents critères : le confort, la protection, la praticité. Le public cible de l’ensemble ARES / SENZU a besoin d’un équipement confortable, peu marqué visuellement, pratique. Et aussi leur permettant d’alterner les phases de roulage et de déplacement à pied en ménageant à la fois la mobilité et la protection.

Les solutions adoptées pour joindre la protection à la praticité

Tous deux disponibles dans un anthracite très sombre ou dans un gris bien plus clair, les sweat et jogging moto ARES et SENZU ont le même ADN. Les solutions techniques adoptées pour se préserver des abrasions sont simples. Le tissu Polyester qui constitue le vêtement est doté d’une doublure avec 60% de fibres de Kevlar® et 40% de fibres de polyester, pour une sécurité accrue. Les coutures sont renforcées pour faire face au déchirement.

Une fine couche de Mesh permettra, en théorie, une circulation de l’air encouragée par des ouvertures zippées situées sur les avant bras du l’équipement (que j’ai d’abord prises pour des poches tickets, mais non). Ces dernières sont elles aussi pourvues de Mesh. Pas de risque qu’une bestiole ne rentre par inadvertance dans votre sweat moto ARES.

Le col de ce dernier est pourvu d’une encolure type cheminée, qui vous garanti une isolation agréable tôt le matin. Un rapide coup d’œil à la fiche produit atteste d’une saisonnalité « été »… pas évident !

En ce qui concerne le bas SENZU, le tissu et les doublures/coutures sont les mêmes, mais pas de système de ventilation. En revanche, le couple ARES / SENZU bénéficie des protections embarquées de type Smooth Ways niveau 1. Elles sont bien souples et accompagnées de renfort Kevlar aux épaules, coudes, genoux et hanches. Les protections sont réglables en position pour les coudes et les genoux. Les pilotes les plus soucieux de leur sécurité pourront toujours ajouter les protections pour hanches ou la dorsale DXR adaptée en option, tout est prêt pour les accueillir.

Pas ostentatoire mais bien visible

L’un des points forts de cet ensemble ARES / SENZU, ce sont les dispositifs de réflexion de la lumière qui permettent aux pilotes d’être mieux vus dans des conditions de luminosité dégradée. Le bas des jambes du pantalon possède un empiècement rétro-réfléchissant. Un flocage sur la cuisse gauche ainsi qu’au dessus de la poche arrière droite participent à cette sécurité passive.

Les marques sont plus nombreuses sur le sweat moto ARES. La bande arrière qui accueille le dispositif de retenue magnétique de la capuche est siglée de la marque DXR en lettrage réfléchissant. Un bourrelet aux mêmes propriétés court le long des flancs et des épaules. Deux autres logo réfléchissants sont floqués sur les avant bras (juste au dessus des ouvertures zippées décrites plus haut. Et un prend place sur la poitrine côté cœur bien sûr). Deux empiècements sur les flancs participent eux aussi à ce dispositif rassurant pour une conduite sécuritaire.

Le couple ARES / SENZU à l’épreuve du quotidien

La coupe est plutôt ample, surtout pour SENZU. J’ai dû m’y prendre à deux fois avant de trouver la taille parfaite. Le L était trop long pour mon 42 habituel. Le M était bien plus convaincant. Quand on a l’habitude des jeans moto, le changement est déconcertant. L’enfilage du Jogging est semblable à celui d’un jog’ un peu lourd. Les protections Smooth Ways se font oublier rapidement. Rien à voir avec les coques semi rigides qui étaient la norme il y a quelques années. La taille monte suffisamment haut pour ne pas se faire avoir par un vilain courant d’air. Le serrage par cordon est parfait et son épaisseur permet une manipulation avec les gants si besoin.

Les gros zip des poches latérales sont plus faciles à manipuler sans les gants, mais tout glisse à merveille. Même chose avec la profonde poche glutéale droite. Je note au passage une fausse braguette. Ne vous faites pas avoir, rien ne sortira par là !

Pour le Hoodie ARES, l’enfilage est moins commode. Il faut dire que le mignon pèse son poids et le combo col cheminée / taille élastiquée camouflée vous promet une isolation au vent plutôt bonne mais moins facile à enfiler. Le choix d’avoir opté pour un sweat en mieux et place d’un blouson impose qu’on le laisse en place pour toute la session de roulage. Pas de possibilité de moduler l’aération, ce qui augmente mes doutes sur un usage estival.

Les protections passent sans problèmes et on trouve rapidement ses marques, comme sur un sweat moto conventionnel. Les poches latérales tombent rapidement sous la main. Elles sont profondes mais on préférera s’en servir avec des gants fins ou les mains nues. On peut raccorder ARES à SENZU pour parfaire l’isolation au vent.

Et le confort thermique ?

La saisonnalité de l’ensemble sur le site est classée « été ». J’avoue avoir particulièrement apprécié le test sur les températures fraiches du printemps. Le col cheminée est vraiment agréable et j’ai pu remiser mon tour de cou, même avec le Shark Evo GT en position ouverte. La capuche maintenue magnétiquement évite les mouvements intempestifs et prévient des courants d’air dans le cou. Les lombaires étaient bien au chaud grâce à la taille haute du Senzu alliée à la ceinture élastiquée du sweat moto ARES. Les poignets et chevilles resserrées complètent parfaitement l’isolation.

Par des températures supérieures à 25 degrés, le confort thermique et la ventilation rendent le port de l’ensemble ARES / SENZU difficile sur le long terme. Les échanges thermiques sont limités et les ouvertures trop peu nombreuses pour moduler l’aération du sweat. En revanche, les mi-saisons sont faites pour lui. L’absence de membrane étanche imposera aussi le port d’un vêtement de pluie spécifique.

Le confort est vraiment bon. Je ne me suis pas senti gainé comme lorsque je suis équipé cuir/jean motard sur mon bobber. Mais après les premiers tours de roues, on se dit que le confort un peu « loose », c’est pas mal pour un journée sur la route.

Faut-il sauter le pas et passer sur un vrai équipement?

La question peut paraitre incongrue mais il en va de l’intégrité physique de milliers d’usagers de la route. L’ensemble ARES / SENZU propose une solution sobre à la pratique (plutôt professionnelle à mon sens) du scooter urbain. Ses capacités de protection ainsi que sa sobriété, son confort et sa praticité en font un équipement qui, au vu de son tarif, devrait être un impératif à tous déplacements multiples en ville, sur les mois de mi saison.

Certes, il sera difficile de convertir un adepte des marques de sportswear ostentatoire. Mais si le critère de la sécurité rentre en jeu, le choix de DXR de proposer un équipement destiné à la pratique du scooter me semble judicieux. Les flottes de livraison à domicile seraient bien avisées de permettre à ses livreurs d’accéder à ces équipements (qui pourraient très bien s’accompagner de chasuble à leurs couleurs mais c’est une autre histoire…). Un usager régulier de la route doit pouvoir trouver une solution sécuritaire adaptée aux contraintes de sa pratique. Rien que pour cela, la démarche de DXR est cohérente. Il reste à promouvoir les bonnes pratiques et les réflexes de s’équiper de la meilleure des façons, quel que soit notre typologie d’usage d’un deux roues.