Casque Intégral lumineux Shark Skwal i3, testé et validé par Sébastien, client Motoblouz

Me voici de retour pour vous partager mes impressions sur le casque Shark Skwal i3, un casque intégral qui embarque un feu stop, directement intégré dans sa structure. Même si la marque française avait déjà présenté des modèles éclairés, le Skwal i3 est le premier casque au monde à intégrer des feux stop intelligents qui réagissent au freinage à l’aide d’un accéléromètre intégré. Et c’est français, cocorico !

Casque Shark Skwal i3 pour briller sur la route

Comment ça fonctionne tout ça ? On commence par une charge de la batterie interne. Elle se réalise au moyen d’un connecteur USB-C discrètement logé dans une poche au niveau de la nuque. Au premier abord, le câble est assez fin… Cela dit, aucune usure n’est à signaler après un mois d’usage quasi-quotidien. Ce casque Shark est fourni avec la rallonge USB-C vers USB Type A pour le relier à votre chargeur (non fourni). Il faut compter un peu plus de 2h30 pour une recharge complète… Ce qui se fait bien si on a l’habitude de charger des équipements (type gants chauffants) après quelques heures de roulage.

Le câble de charge, bien logé dans une petite poche

Pour connaître le niveau de charge restant, il suffit d’éteindre/allumer le casque Shark Skawl i3. Plusieurs clignotements (de 2 à 4) indiquent le niveau de charge. Personnellement, j’ai eu un peu de mal à m’y retrouver… La lecture du manuel devenant indispensable avec ce type de casque.

Les différents modes de ce casque lumineux !

Avant de prendre la route, un simple bouton permet d’activer les Leds. Plusieurs pressions permettent ensuite de choisir son mode.

• Clignotant : toutes les Leds avant et arrière clignotent, et les feux de stop sont actifs,
• Fixe (mon préféré !) : toutes les Leds avant et arrière sont allumées, et les feux de stop réagissent en clignotant à la décélération,
• Un mode uniquement feu arrière en cas de freinage.

Le mode fixe est vraiment mon préféré. Il permet à la fois de décupler le style du casque et de s’assurer que les Leds sont bien en train de fonctionner. J’ai eu plusieurs fois du mal à savoir si le casque était actif ou éteint avec le dernier mode, frein seulement…

Un seul bouton simple et efficace

Autonomie du casque

La gestion automatique de la mise en veille est par contre très bien faite. Dès que le casque Shark Skawl i3 ne bouge plus pendant 1 minute, le mode veille s’active. Si le casque se remet à bouger avant 72h (et qu’il a encore de la batterie !), le système se remet en mode marche. Très pratique quand on n’a pas l’habitude d’allumer et éteindre son casque.

En termes d’autonomie, c’est très correct si vous utilisez le mode « feu arrière uniquement ». Comptez au moins 20 heures de fonctionnement. Par contre, si vous voulez garder les lumières fixes, vous n’aurez que 6 heures de batterie. A réfléchir selon vos usages ! Pour ma part, les six heures sont rapidement consommées.

Le feu stop, pour gagner en visibilité sur la route

On pourrait se demander si tout cela n’est pas complètement gadget mais pour croiser de plus en plus de personnes ayant adopté le Cosmo Connected en région parisienne, je trouve que l’offre de Shark, proposer un tout-en-un, est très bienvenue. J’ajoute que ce système amène le poids du modèle à 1570g, ce qui ne le rend pas le plus léger du marché mais reste largement acceptable. Le poids n’est pas du tout gênant.

Le niveau de visibilité accru nous rassure quand on est au guidon et on ne passe plus inaperçu sur la route ! Pour moi, c’est adopté.

Le Skwal i3, niveau de finition et longue liste d’accessoires

Innovations

Avec tout ça, on oublierait presque de parler des autres innovations qu’apporte le casque Shark Skwal i3… Par exemple, Shark a utilisé un brevet spécial pour inaugurer un nouveau système de retrait rapide de la visière. Très intuitif, il suffit de relever la visière au maximum, et de presser un bouton de chaque côté du casque pour un retrait immédiat. Ce système est notamment très pratique pour installer le Pinlock (fourni) dès réception du casque. En parlant de visière, vous aurez peut-être remarqué des petites ailettes qui permettent de générer des vortex à haute vitesse qui limitent les sifflements du vent. J’ajoute ici que l’insonorisation est très correcte.

Autre chose, à haute vitesse, les deux stabilisateurs à l’arrière assurent une bonne stabilité du casque. On est sur un rail !

Je retiens aussi les efforts faits sur la ventilation. En plus des ouvertures au menton et sur le front, qui en passant ne génèrent qu’un petit filet d’air, la visière propose un cran de réglage spécial « filet d’air » que j’ai beaucoup utilisé. On roule très confortablement avec, et dès que le bruit devient désagréable, on verrouille l’écran d’un doigt pour être complètement isolé. Un bon point !

Le nouveau mode filet d’air

Et accessoires

Je n’ai pas pu tester cet accessoire mais pour les amateurs d’intercom, le casque Shark Skwal i3 peut accueillir un modèle N-COM B902SK. Il dispose en effet d’un logement spécialement prévu pour la batterie à l’arrière du casque, sous le pare-nuque, ainsi qu’un espace pour le micro à l’avant du casque. Pour les écouteurs, une cavité est prévue dans les joues internes.

Ils sont quasiment devenus des standards chez Shark mais ce casque Shark Skwal i3 intègre aussi : un pare-soleil à ouverture sur le crâne, un système Easy Fit pour les porteurs de lunettes (ce n’est pas mon cas), une bavette anti-remous.

Pour terminer cette longue liste de particularités, la mousse est maintenant réglable pour s’adapter à votre crâne. Le « Morpho Pad » est une bande amovible et lavable qui permet en effet d’ajuster le casque sur votre tête, au niveau de la nuque, selon votre morphologie.

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