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Prendre soin d’un équipement moto quand on ne roule pas souvent


Il y a celles et ceux qui roulent tous les jours, et il y a les autres. Les motards du week-end, les amateurs de balades estivales, les pilotes occasionnels. En fonction des saisons, de l’envie ou de la météo, notre équipement de moto n’est pas toujours sollicité. Pourtant, entretenir son équipement moto, c’est assurer sa durée de vie, sa performance et sa capacité à nous protéger.

Dans cet article, on vous partage les conseils pratiques et la marche à suivre pour un entretien efficace de votre matériel : blouson, pantalon, gant, casque, botte, textile, cuir, et protections diverses. Que vous utilisiez votre deux-roues tous les jours ou seulement à la belle saison, suivez nos recommandations pour garder votre équipement propre, sûr et en parfait état.

Pourquoi l’entretien de votre équipement moto est essentiel

Un équipement moto est un véritable investissement. Il est conçu pour durer, protéger, et résister à la pluie, au vent, aux moustiques, à l’abrasion. Mais sans un entretien régulier, les matériaux perdent leur efficacité : les textiles s’usent, les mousses s’affaissent, les doublures prennent une odeur désagréable. Et au-delà de l’odeur, la protection devient moins fiable. Chaque type de matériau nécessite un soin spécifique, surtout si vous utilisez des matières techniques comme le Gore-Tex, le coton huilé, ou du cuir.

Stocker un objet mouillé, le laisser dans un endroit humide ou proche d’une source de chaleur nuit à sa structure. Laisser de la saleté s’incruster, c’est risquer d’altérer les membranes et réduire l’effet déperlant de vos vêtements moto.

Entretenir son équipement, c’est donc aussi préserver sa sécurité. Un entretien du cuir, un lavage en machine contrôlé ou un simple passage de chiffon humide peuvent faire toute la différence.

Comment bien stocker son équipement de moto

La première étape d’un bon entretien, c’est le stockage ! Il faut éviter les lieux humides, trop chauds ou mal ventilés. Idéalement, l’équipement doit être conservé dans une pièce à température ambiante, aérée, et à l’abri d’une source de chaleur.

Les gants doivent être posés à plat ou suspendus, mais jamais rangés dans le casque pour ne pas déformer les mousses. Le blouson doit être accroché à un cintre en bois solide pour maintenir sa forme. Quant au pantalon, mieux vaut retirer les protections de genoux ou de hanches s’il reste longtemps rangé, puis le plier soigneusement.

Les bottes et chaussures moto doivent être séchées à l’air libre, sans chaussettes à l’intérieur. Une fois aérées, on les referme pour qu’elles gardent leur forme. Le casque, lui, se range dans sa housse, sur une étagère stable. Il est préférable de laisser la visière entrouverte pour éviter l’humidité interne

Nettoyer son équipement moto : les bons gestes

Avant tout, il faut toujours ranger son équipement propre et sec. Un nettoyage à la main ou un lavage en machine à 30 °C en programme délicat est recommandé selon les vêtements. Utiliser une éponge douce, un chiffon microfibre ou un coton propre permet d’éviter d’abîmer les surfaces.

Evitez absolument le sèche-linge, les produits agressifs, l’eau bouillante et les sources de chaleur comme les radiateurs ou les sèche-cheveux. Le séchage se fait toujours à l’air libre, sur cintre, loin du soleil direct. Pour les taches tenaces, on peut utiliser un savon doux ou du savon de Marseille. Le rinçage doit être abondant pour éliminer tout résidu de produit.

Les protections internes (coudes, genoux, hanches) doivent être retirées et nettoyées séparément avec une brosse douce. Les doublures amovibles peuvent être passées en machine à basse température. Sinon, on peut les désodoriser avec du talc ou un spray désinfectant.

Entretien spécifique du casque de moto

La visière se nettoie avec un chiffon doux imbibé d’eau tiède ou un nettoyant spécifique. Il est aussi possible de la plonger dans de l’eau chaude avec un peu de savon doux. La calotte extérieure peut être nettoyée avec un chiffon humide. Pour les mousses intérieures, on peut les laver en machine à 30 °C si elles sont amovibles, ou les nettoyer à la main avec une éponge et un spray textile. Laisser sécher à plat, à l’abri d’une source de chaleur.

Entretenir un blouson ou un pantalon en cuir

Le cuir est une matière vivante. Il demande un soin particulier. On le nettoie avec une lingette douce, un chiffon en coton ou une éponge légèrement imbibée d’eau tiède et de savon de Marseille. On le nourrit deux à trois fois par an avec un produit spécifique : baume nourrissant, lait hydratant, ou cire pour cuir. Il faut toujours laisser le cuir respirer, le garder dans un endroit aéré, à température ambiante, et protégé de l’humidité.

Précautions selon les matériaux

Chaque textile technique réagit différemment. Le Gore-Tex, par exemple, doit être nettoyé avec des produits d’entretien adaptés pour maintenir ses propriétés respirantes et étanches. Il est important de suivre les étiquettes présentes sur les vêtements moto pour choisir le bon traitement.

De manière générale, il est toujours recommandé de nettoyer avec un chiffon doux, une éponge souple ou une brosse douce, d’utiliser un savon doux, et d’éviter la javel ou les produits chimiques agressifs.

Dernier point : un équipement peu utilisé demande plus d’attention

Un vêtement moto que l’on porte rarement doit être séché et rangé soigneusement après chaque sortie. Il faut éliminer les moustiques, la boue, la graisse, et les odeurs de transpiration. Le meilleur résultat vient d’un entretien régulier, même en cas d’utilisation ponctuelle. Chaque couche textile, chaque partie de votre équipement doit être propre et en bon état avant d’être remise.

En suivant ces conseils, votre matériel durera plus longtemps, restera performant et vous protégera efficacement sur la route. Entretenir son équipement moto, c’est entretenir sa sécurité.

Tags Femme

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Mathilde Tay

Rédactrice indépendante depuis 5 ans, je suis motarde « dépendante » depuis 4 ans. Oui, je suis celle que l’on appelle parfois « sac de sable », celle qui prend des vidéos pendant que son mari se régale à moto sur les routes et sous le soleil de Californie. Fan des road trip en trail, je suis aussi fan des vieilles bécanes. Le rêve ultime ? Que mon mari voit enfin le potentiel séduction du side-car, ou rouler les mains sur le guidon d’une Triumph Speed Twin de l’âge de mon papa (1946)

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