Voici le tout premier gilet de protection que je porte, et c’est donc l’opportunité pour moi de vous partager mon retour d’expérience. Je ne suis pas pilote de motocross mais plutôt de trail, aimant bien les sorties à plusieurs, les passages techniques et les petites folies enduristes. On m’a souvent conseillé de porter un gilet, et je ne voyais pas forcément l’intérêt à part de ressembler à un robot… Je dois avouer que mon point de vue a aujourd’hui évolué. Parlons donc du gilet Zandona Spartakus. Zandona étant une marque italienne proposant de l’équipement de protection personnelle dédiée aux aficionados de sports extrêmes, du motocross à l’équestre, en passant par le ski. Le tout certifié made in Italy.
La sécurité avec le gilet Zandona Spartakus
Tout comme des bottes ou un casque, on porte un gilet pour être PRO-TÉ-GÉ. Pour le coup, le gilet Zandona Spartakus est complet. La poitrine, le dos, les coudes, clavicules et épaules, chacun sa coque !
Dorsale du gilet de protection Zandona Spartakus
Le pare-pierres est homologué CE EN 14021. Il est large et recouvre pratiquement tout l’avant du buste. La dorsale est homologuée CE EN 1621-2 de niveau 2, et est pourvue d’un système anti-torsion. Les épaulières sont longues ainsi que les coudières qui arrivent à deux doigts du poignet.
Confort
Je parle de gilet, mais en fait on est plutôt sur un harnais. Personnellement, le gilet me paraît plus confortable. Tu es obligé de porter un T-Shirt à manches longues en dessous sinon, c’est très désagréable, et particulièrement au niveau des sangles d’ajustement des coudières. À vrai dire, même avec un haut léger, ça n’est pas le top. Bien que tu puisses faire en sorte de ne pas trop serrer les sangles, l’idéal est tout de même que les protections restent placées au bon endroit afin d’assurer leur mission.
A peine aussi confortable que la Tryonic Feel 3.7, Zandona offre au Spartakus une dorsale tout à fait respectable. Elle épouse bien le dos, se fait discrète et est très flexible tout en gardant une protection optimum.
Le pare-pierres qui est très couvrant est rempli de trous d’aération. Avec un peu de vitesse, on sent tout de suite l’air passer à travers et ça, c’est top.
Aération du gilet Zandona Spartakus
Utilisation
Quand j’ai vu ce truc le premier jour, je me suis presque demandé où était la tête et où était le c*l ! Plus sérieusement, tu te demandes par où il faut rentrer dedans. Il ne suffit pas d’être un génie, on comprend vite mais… Il ne faut pas avoir à le mettre et à l’enlever plusieurs fois dans la journée, ça deviendrait vite chi*** !
Le pare-pierres se décroche de la dorsale par un petit crochet de chaque côté du buste. Une fois ouverts, on peut l’enfiler. Ensuite, il ne te reste plus qu’à enfiler les bras (« plus qu’à… »). Il faut défaire chaque sangle velcro, puis les remettre alors que tu as le gilet sur toi… Bref, ça n’est pas ultra simple, ni ultra rapide. Une fois que tout est en place et que tu te sens à-peu-près à l’air, t’es content !
Ajustement et tailles
Zandona a fait en sorte que le gilet Zandona Spartakus puisse aller à tout le monde (ou presque). Il conviendra aux pilotes de 1, 70 m à 2 m, pour un tour de taille de 78 cm pour les poids plumes à 114 cm pour ceux qui… ont une petite addiction au houblon.
Tout s’ajuste ! Des sangles réglables relient les clavicules aux épaules puis aux coudes. Ennuyeux à régler, mais en général cela ne se fait qu’une fois. Le pare-pierres et la dorsale sont réglables en hauteur grâce à une languette plastique reliée aux clavicules. Il faudra utiliser la clé livrée avec le gilet pour dévisser la languette et l’ajuster à sa guise. D’ailleurs deux languettes en plastique de rechange sont dans la boîte. Tu ajusteras le serrage de la dorsale à l’aide d’une grosse ceinture velcro, celle que tu n’aimes pas serrer trop fort en sortant de déjeuner.
Conclusion
Il serait difficile de dire le contraire, Zandona nous propose ici un gilet offrant une protection optimum. Au prix de l’inconfort ? Je n’irais pas jusque-là. Une fois concentré sur ce qui se passe devant, tu l’oublies vite. Par contre, je ne dirais pas non à la révision de l’enfilage et sa praticabilité !
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